Introduction
Le paludisme, maladie parasitaire transmise par les moustiques anophèles, provoque fièvre, fatigue et troubles digestifs sévères. Pendant la crise, l’alimentation joue un rôle clé : certains aliments aggravent les symptômes, tandis que d’autres soutiennent la guérison. Voici comment adapter votre assiette pour mieux combattre cette infection et éviter les pièges nutritionnels .
🚫 1. Les Aliments à Éviter Absolument
Pendant une crise palustre, le système digestif est fragilisé. Voici les interdits majeurs :
- Aliments riches en fibres : Céréales complètes, légumes feuillus (épinards, chou) et fruits à peau épaisse (pommes, poires). Ils irritent les intestins et accentuent la diarrhée. « La consommation de fibres doit être limitée car elle augmente la charge digestive chez des patients déjà affaiblis » .
- Aliments gras ou frits : Fritures, charcuteries, plats industriels. Leur digestion lente aggrave nausées et vomissements .
- Excitants : Café, thé, cacao ou sodas caféinés. Ils déshydratent et interfèrent avec les médicaments antipaludéens .
- Crudités et sauces crues : Salades, salsas ou mayonnaise maison. Risques élevés de contamination bactérienne superposée à l’infection parasitaire .
⚠️ Important
« Les buffets froids, crudités et glaces artisanales sont des nids à bactéries. Privilégiez le cuit et le chaud pour limiter les infections opportunistes » .
⚠️ 2. Pourquoi Ces Aliments Aggravent les Symptômes
Le paludisme fatigue le foie et les reins. Certains aliments surchargent ces organes :
- Graisses et fibres : Ralentissent la digestion, augmentent les ballonnements et perturbent l’absorption des nutriments essentiels. « Dans le paludisme à Plasmodium falciparum, les nausées et vomissements sont amplifiés par une alimentation trop riche ou épicée » .
- Boissons diurétiques : Café ou thé accentuent la déshydratation liée à la fièvre et aux sueurs. Un déficit hydrique aggrave l’anémie et la fatigue .
- Aliments crus : Porteurs potentiels de pathogènes, dangereux pour un système immunitaire déjà occupé à combattre le parasite .
⚠️ Important
Une déshydratation mineure peut précipiter une insuffisance rénale lors d’un accès palustre. Buvez 3 à 3,5 litres d’eau/jour (bouillie, en soupe ou eau de coco) .
🍲 3. Par Quoi Remplacer ? Les Alternatives Sûres
Optez pour des aliments digestes, énergétiques et hydratants :
- Liquides réhydratants : Eau de riz, bouillons de légumes filtrés, ou solutions électrolytiques (sels de réhydratation). Ils compensent les pertes en minéraux .
- Protéines douces : Œufs mollets, poisson blanc cuit à la vapeur, ou poulet en ragoût. Leurs acides aminés aident à réparer les tissus .
- Glucides simples : Riz blanc, tapioca ou pain blanc. Fournissent de l’énergie rapide sans irriter l’intestin .
- Fruits autorisés : Bananes mûres, compotes de pommes (sans peau), ou papaye. Leur vitamine C booste l’immunité sans risque de fibres irritantes .
« Donnez fréquemment de petites quantités de nourriture, surtout si la personne n’a pas faim. Les malades préfèrent souvent les aliments tendres comme les bouillies ou les potages » .
⚠️ Important
En cas de fièvre, les besoins caloriques augmentent de 20 à 30 %. Fractionnez les repas (6 à 8 collations/jour) pour maintenir l’apport énergétique sans surcharger l’estomac .
💡 Conclusion : Manger Malin pour Vaincre le Paludisme
Adapter son alimentation pendant une crise de paludisme n’est pas anodin : cela accélère la récupération et évite des complications graves. Évitez fibres, graisses et crudités, privilégiez les plats cuits, hydratants et légers. Votre estomac vous remerciera, et votre corps aura plus de force pour combattre le parasite !
Consultation médicale obligatoire : Ces conseils nutritionnels complètent, mais ne remplacent pas, un traitement antipaludéen prescrit par un professionnel. Toute fièvre post-voyage sous les tropiques exige un test sanguin immédiat .
Partagez cet article pour informer un proche sur les bons réflexes alimentaires en cas de paludisme !
Sources :